La 1ère année de Licence « Anthopologie Ethnologie » est une année d’initiation, de découverte de l’anthropologie.
Elle permet de comprendre comment est né en Europe et en Occident l’intérêt pour les autres cultures et comment s’est construite l’anthropologie à partir d’observations menées aux quatre coins du monde.
Les étudiantes et étudiants s’inscrivant dans cette licence sont invités à choisir en 1ère année une autre discipline, que l’on qualifie de discipline associée (sociologie, histoire, géographie, histoire de l’art / archéologie, documentation). D’autres enseignements visant à faciliter l’insertion à l’université et la construction du projet d’études.

La 2ème année permet un approfondissement des connaissances en anthropologie :

• le poids de la parenté et du genre dans l’organisation sociale,
• les variations culturelles des institutions juridiques et politiques,
• la place de l’art dans la société,
• les formes du religieux,
• le phénomène urbain,
• les pratiques du corps et le champ de la santé ainsi qu’un regard critique sur le développement.

La 3ème année permet aux étudiants d’acquérir une formation plus complète en anthropologie.
Certaines thématiques introduites en 2e année seront approfondies (histoire et actualité de la discipline, parenté, politique, religieux).
Les enseignements proposés ouvriront aussi sur de nouvelles thématiques :

• les rapports des sociétés à leur environnement,
• le lien entre anthropologie et histoire,
• la fabrique de la notion de personne,
• la constitution et la diffusion des connaissances et du savoir,
• la question du territoire et des usages de la terre.

En 2ème et 3ème année, les étudiants seront formés aux outils de l’enquête ethnographique, transposables dans d’autres formations ou métiers : l’observation participante, la description, l’entretien, l’image (photo et film), l’argumentation scientifique, l’écriture et l’analyse critique.

Des enseignements transversaux complètent la formation : langue vivante, informatique…

En fonction du projet d’études et/ou d’insertion, chaque étudiant a la possibilité de poursuivre la discipline associée découverte en première année ou de se centrer sur sa discipline principale, ici l’anthropologie.

La licence a pour objectif de former des jeunes spécialistes de l’altérité sociale et culturelle capables de mobiliser les outils de l’anthropologie et des sciences humaines et de mieux prendre en compte la diversité des cultures humaines.

Les compétences visées sont :

• aiguiser son regard sur le monde dans lequel on vit ;
• acquérir les connaissances théoriques fondamentales en anthropologie et ethnologie (anthropologie du fait religieux, du politique, de l’économique, de la parenté, de la nature…) ;
• apprendre à réaliser une enquête ethnographique : observer, participer, restituer ;
• comprendre les diverses étapes d’une démarche de recherche ;
• produire du savoir : de l’étude de terrain à l’écriture.

  Objectifs

  Le master « Anthropologie sociale et culturelle – ASC » consiste en une formation à la recherche par la recherche en anthropologie.

  Il a une visée de professionnalisation aux métiers de la recherche et invite ainsi notamment à la poursuite les études en doctorat.
  Il constitue également une bonne préparation aux métiers de la culture et la médiation culturelle ainsi qu’à ceux du domaine de l’humanitaire .

  Savoir faire et compétences

  À l’issue de la formation
  Les étudiant·es sont aptes à concevoir et réaliser des projets de recherche ou à caractère appliqué en lien avec la médiation culturelle et sociale ; à utiliser des systèmes d’information et de communication de nature diverse (tableaux, cartes, webdocs, articles, etc.)

  Après réussite à concours
  À part la poursuite d’études doctorales, les étudiant·es pourront devenir, entre autres :

  • médiateur·trices culturel·les ou chargé·es de mission dans le domaine culture & patrimoine,
  • professionnel·les de l’accompagnement social,
  • employé·es dans le domaine de la santé ou de l’action sociale.

  Ils/elles pourront également poursuivre (jusqu’à 20% des effectifs de M2) des études en doctorat dans le champ de l’anthropologie ou des sciences sociales.